Un chômage partiel en cache un autre
Fil d'actualités économiques | 18 novembre 2020
Début novembre, l’Etat recensait 4.300 accords sur le dispositif d’activité partielle de longue durée, couvrant plus de 300.000 salariés (à 80% dans des entités de moins de 50 salariés). Le dispositif permet de réduire le temps de travail jusqu’à 40% pendant 24 mois consécutifs ou non sur une période de référence de 36 mois. Il nécessite un accord d’entreprise ou de branche intégrant des engagements de l’employeur sur le maintien de l’emploi et/ou la formation. Cinq branches ont déjà formalisé un accord (métallurgie, Syntec, débits de boissons, bijouterie, exploitation cinématographique) et une vingtaine d’autres sont en négociation. Le salarié perçoit 70% de sa rémunération brute et l’employeur est indemnisé à hauteur de 60% de ce brut (70% en cas de fermeture administrative). Le maintien en l’état jusqu’au 31 décembre du dispositif d’activité partielle classique (qui devait initialement être raboté au 1er novembre et qui ne nécessite qu’une déclaration en ligne) obère un peu pour l’instant l’intérêt de celui de longue durée.